Bouvier de l'Appenzell (appenzellois)

du Drakkar d'Odin

Bouvier de l'Appenzell (appenzellois)

Informations SCC

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Standard

Standard

Écrit par Mme Sylviane Vaucher : 



Groupe 2: Chiens de Berger et de Bouvier.

Couleur: Noir ou Havane avec marques blanches et feux.

Poil: court avec sous-poil.

Taille: Mâle de 52 à 56 cm et Femelles de 50 à 54 cm (tolérance +/- 2cm)

Poids: Mâles 32 kg et Femelles 24 kg.

















- Origine suisse

- Chien tricolore de taille moyenne, presque inscriptible dans un carré, bien proportionné et harmonieux dans toutes ses parties, musclé, très mobile et agile, à l'expression malicieuse.

- Vif plein de tempérament et d'assurance, hardi; méfiant envers les étrangers; gardien incorruptible; joyeux et réceptif.

- Queue attachée haute, forte, de longueur moyenne, touffue. Quand le chien est en action, elle est enroulée en anneau serré sur la croupe, portée de côté ou au milieu.

 

Historique

Historique:

Les origines du Bouvier d'Appenzell sont très anciennes. Un crâne de plus de 4000 ans a été retrouvé en Suisse qui présente les mêmes caractéristiques que le crâne des chiens actuelles.

Le Bouvier d'Appenzell est cité pour la première fois en 1853 dans un livre intitulé "Tierleben der Alpenwelt" (La vie des animaux dans le milieu alpin). On parle d'un "bouvier pluricolore à poil court, de taille moyenne, à la voix claire..., utilisé aussi bien pour garder les fermes que les troupeaux."

Son premier standard date de 1898. Depuis 1906, le "Club suisse du Bouvier Appenzellois" cherche à rester au plus près des premières origines. Même si les premiers élevages se trouvaient dans la région d'Appenzell, il séduit aujourd'hui nombre d'amateurs de plus en plus étendu.

Bien que l'élevage se soit diffusé dans toute l'Europe, sa base est restée très restreinte.

Le vocable "Bouvier Appenzellois" désigne une entité clairement définie et nettement démarquée par rapport aux autres races de bouviers suisses. Il n'a rien à voir non plus avec les corniauds tricolores, qu'on rencontre très fréquemment et que souvent abusivement on apparente à cette race bien distincte.

Seul un élevage très attentif et conscient de ses responsabilités permet de consolider et d'approfondir les caractères héréditaires de cette race, remarquable dans sa simplicité naturelle.





 


Caractère

Le Bouvier Appenzellois, Chien de Famille...

Écrit par : Mme Nathalie Evrard.

 


Lorsque l'on accueille chez soi cette petite boule tricolore qui présente déjà la queue en cor de chasse caractéristique de la race, on ne s'imagine pas forcément ce qu'il y a derrière ces yeux tendres et espiègles.


 


Après quelques temps passés ensemble, l'homme et le chien commencent à s'apprivoiser l'un et l'autre, apprennent à se connaître et l'on prend vite conscience de toute la générosité de l'Appenzellois. Ce chien se donne sans compter physiquement et moralement dans la mesure où son maître et sa famille en sont dignes. il a choisi le plus souvent un "cher" auquel il sera le plus soumis et à qui il obéira avec le plus de zèle.


 


L'Appenzellois est un chien vif, très extraverti, mettant un point d'honneur à être au courant de tout ce qui se passe dans sa maison. Il va d'un membre de la famille à l'autre avec une grande attention comme pour s'assurer que tout va bien, cherchant aussi, car c'est un grand sentimental, à glaner une caresse ici ou là.


 


Si par un heureux hasard l'un des siens l'invite à jouer, l'Appenzellois est toujours partant. D'un naturel très gai, il montrera sa joie, donnant de la voix d'une façon tout à fait personnelle (cou tendu, tête en l'air, la gueule en porte-voix), laissant filer une cascade d'aboiements reconnaissables de loin, battant l'air de sa queue et de ses pattes, dévoilant alors pleinement tout sa puissance, mais aussi toute sa dextérité et sa souplesse, qui en font un chien tout à fait complet.

Les tracasseries des enfants de la maison ne pourront venir à bout de la patience de ce copain de jeu infatigable. Il partagera avec grand plaisir toute sorte d'excursion, même sportive, sous n'importe quel temps, ne résistant pas au charme d'un petit bain dans une eau pas toujours propre!



L'Appenzellois a besoin de "jouer", de "travailler", ces deux termes n'étant pas aux antipodes pour  ce grand actif. S'il n'a pas de troupeau à garder, il s'occupera des siens et de leurs biens avec autant d'énergie et d'intelligence tout en sachant prendre un repos bien mérité, lorsque tout est en ordre... à deux ou trois mètres d'eux, pas plus!

Avec les étrangers, il est méfiant, voir timide, donnant de la voix si l'importun s'obstine à lui faire des avances. Le nouveau venu est flairé, inspecté, puis accepté (en général) ce qui donne le droit à l'étranger de caresser son nouvel ami, qui peut alors se révéler un peu collant.

L'Appenzellois, surtout le mâle, est un chien plutôt dominant, une forte tête, dont il fat absolument être le maître, le chef,et ce, dès le plus jeune âge. La fermeté est de rigueur, sans brutalité bien sûr, car il a de grandes capacités de compréhension.

Quelques sujets ne présentent pas d'une façon moins prononcée le tempérament "tempétueux", caractéristique de la race: ce sont les "tendres", des chiens sensibles, naturellement soumis, ayant un instinct de garde moins développé et donc beaucoup moins sélectifs dans leurs affections. Leur éducation requiert beaucoup de douceur et d'encouragement avec un minimum de réprimandes.

Que l'on ait au sein de sa famille un Appenzellois "dominant" ou un "tendre", une fois la hiérarchie bien établie, on possède un compagnon d'une gaieté et d'un allant incomparable et communicatif!